lundi 12 décembre 2011

Petit déjeuner au crépuscule (et autres nouvelles)

PETIT DEJEUNER AU CREPUSCULE
  • Ceux qui ont un cerveau dessinent les armes et ceux qui n'en ont pas s'en servent. 
UNE PETITE VILLE
  • La sensation de puissance. C'est cela qui plaît aux garçons dans le train électrique. Les trains sont des engins puissants et bruyants. Des symboles phalliques. Quand l'enfant voit de vrais trains foncer sur de vraies voies, leur taille et leur violence impersonnelle l'effraient. Alors il demande un train électrique. Un modèle réduit auquel il puisse commander. Qu'il puisse faire démarrer, stopper, ralentir, accélérer. Pour avoir la maîtrise totale d'un objet qui réponde à sa volonté. 
  • La réalité est une construction de l'esprit. C'est lui qui fournit sa définition, son existence même. Nous évoluons dans une réalité « consensuelle », c'est à dire qui nous est commune à tous, comme si nous partagions le même rêve.
LA OU IL Y A DE L'HYGIENE
  • Aller en l'encontre de la nature, c'est aller contre la volonté de Dieu. 
  • Pourquoi faudrait-il que je sois d'un côté ou de l'autre ? N'y a-t-il donc pas de place pour les hommes dotés de leur propre opinion ? 
  • Si je suis l'ennemi de tout le monde, alors je ne suis l'ennemi de personne. 
  • L'avenir appartient aux jeunes. 
  • Vous êtes en dehors de la société, alors le climat culturel et les mœurs ne vous paraissent pas très convaincants. Seulement, cette société est la vôtre. Vous devez vivre en son sein. Vous en pouvez vous tenir à l'écart. 
  • Vous n'êtes pas un individu isolé. Vous faites partie d'une société... Les idées ne peuvent exister dans le vide. 
  • Ces idées ne vous appartiennent pas ; ce n'est pas vous qui les avez créées. Vous ne pouvez pas les accepter ou les refuser comme ça vous chante. Elles opèrent à travers vous... c'est un conditionnement instillé en vous par votre milieu. Vos convictions sont le reflet de certaines forces, de certaines pressions sociales. 
  • Vous devez participer. Personne ne peut rester spectateur devant la vie. 
  • C'est votre société... Vous n'en aurez jamais d’autre. Soit vous vivez en son sein, soit vous ne vivez pas du tout. 
  • Il serait idiot de croire que le reste du monde va s'adapter à vous. 
  • Comment peuvent-ils vouloir cela ? Imposer un amendement comme ça, obliger tout le monde à se conformer à ce qu'eux croient être juste. Mais c'est dans l'air depuis des années... Ce n'est que la dernière étape d'une longue route. 
  • Les industriels ont matraqué les gens pour les forcer à acheter, consommer. L'offensive tournait autour de cette histoire d'hygiène centrée sur les cheveux, la transpiration et les dents ; les gens des villes s'y sont mis et ont construit toute une idéologie à partir de là. 
  • L'indécision n'est pas nécessairement un état d'esprit négatif. Ne pas gober les slogans, les partis organisés, les croyances et le sacrifice, ce peut être en soi une croyance digne du sacrifice de soi.

Retour vers la présentation de "Petit déjeuner au crépuscule (et autres nouvelles)"