samedi 3 septembre 2011

Stephen King

  • Je ne voudrais pas parler avec trop de mépris de ma génération, même si c'est un peu ce que je fais : nous avons eu l’occasion de changer le monde et avons préféré le télé-achat. 
  • Je me dis que s’il existait réellement un ange de la mort, il serait certainement comme cette femme : un fonctionnaire surcharge de travail; derrière un bureau, avec son ordinateur et trop de paperasses a remplir. 
  • Il y a un dieu pour les fous et les ivrognes. 
  • Il y a réellement des trucs qui s’appellent étagères a bibelots? Je croyais que ces anglaises foldingues qui écrivent des romans policiers les avaient inventées pour que le meurtrier puisse trouver un instrument contondant? 
  • Il y a en nous quelque chose qui est vraiment attire par la folie. Quiconque se penche au sommet d’un immeuble élevé ressent au moins une envie diffuse et morbide de sauter. 
  • Il vaut mieux de mauvais rêves, que de mauvaises veilles. 
  • Il n’y a parfois aucune différence entre le salut et la damnation. 
  • Il n’y a que les ennemis qui se disent la vérité, les amis et les amants mentent sans cesse, pris au piège dans la toile du devoir. 
  • Faire pipi dehors est une des joies de la vie a la campagne, un vrai moment de poésie. 
  • Est-ce que votre mère vous a déjà essuyé vos larmes? La-dessus, les poètes ont raison. C’est une grande expérience dans la vie, avec votre première partie de foot et votre premier rêve érotique
  • En réalité le monde est une monstrueuse locomotive mortifère avec un moteur énorme, mais pas de phares. 
  • En arrivant dans la clairière, elle fut prise d’un début d’anxiété. Elle avait un peu l’impression d’être une héroïne d’un film d’horreur, la bécasse qui pousse la porte de la maison du tueur en criant y a quelqu’un? Elle se retourna vers l’autre rive et eut aussitôt la sensation qu’un regard était vrille sur son dos. 
  • Elle pense au chat du Cheshire disant a Alice : nous sommes tous fous ici. 
  • Ecrire sur moi-même ressemble beaucoup au geste de plonger un bâton dans une rivière limpide pour en remuer la boue du fond.
  • Dieu dit : prenez ce qu’il vous faut… vous payerez a la sortie. 
  • Deux personnes peuvent garder un secret, si l’une des deux est morte. 
  • Comme je crois vous l’avoir dit, en prison; tout le monde est innocent. Oh, ils récitent ce texte sacré comme les bénisseurs de la télé vous annoncent une révélation. 
  • Comme dit Bob Dylan, quand vous avez sous la main tout un tas de couteaux et de fourchettes, il faut bien que vous coupiez quelque chose. 
  • C’est la mort qui parle par la bouche d’une tempête de neige, une mort blanche et, peut-être, quelque chose qui se trouve au delà de la mort. 
  • C’est drôle, l’enchainement des événements, parfois. Du coup, on s’interroge sur toutes les fois où ça ne s’enchaine pas. 
  • Certaines personnes disent que je suis atroce, mais ce n’est pas vrai. j’ai le coeur d’un jeune garçon… dans un bocal sur mon bureau! 
  • Ce sont les mystères sans réponse qui nous marquent le plus. 
  • Ce qui donne sa puissance a la littérature d’horreur a travers les siècles est qu’elle nous fait répéter en vue du jour de notre mort.
  • Ce ne sont pas les coups que nous avons pris qui comptent, mais ceux auxquels nous avons survécu. 
  • Ce ne sont pas les choses sans grande importance qui manquent, mais ça n’empêche pas un homme d’y réfléchir. 
  • Ca donne une sensation de puissance de connaitre le plus court chemin, même quand vous prenez le plus long parce que vous savez que votre belle-mère vous attend a la maison. 
  • Autant chercher a boire l’eau de l’océan a la petite cuillère, que de vouloir discuter avec un amoureux. 
  • Au début on a peur de mourir ensuite on a peur de ne pas mourir.
  • Au cinema; le salut est bon marche. l’innocence aussi. Ca coute le prix d’un billet, autrement dit pas grand chose. La vie, la vraie, est hors de prix, et on n’est jamais sur du résultat.