- Ouais d'accord, mais même si je traverse la vallée de la Mort, je ne craindrai aucun mal, car Richard est mon nom et je suis né en 1974.
- Aller d'ouest en est, c'est ce qu'il y a de pire pour le décalage horaire.
- Même quand je me sens un peu solitaire, je ne voudrais pas infliger ma présence à quelqu'un qui ne serait pas intéressé.
- Je veux faire quelque chose d'original, mais tout le monde veut faire quelque chose d'original. Et on se retrouve tous a faire la même chose.
- Il faut connaître plutôt bien avant de poser de questions.
- La vérité c'est que je n'ai jamais cessé de jouer à faire semblant et qu'il me semble que je ne cesserai jamais.
- La fin justifie toujours les moyens.
- On ne peut pas faire une omelette sans casser des œufs.
- Charlie : Viêt-công ; MIA : Missing in action ; KIA : Killing in action ; LZ : Liberated zone ; DMZ : Demilitarized zone ; FNG : Fucking new guy.
- Quand je marche dans la vallée de la Mort, je ne crains aucun mal, car je suis le pire salaud de la vallée.
- L'atmosphère de cour d'école m'incitait à rester avec les gens que je connaissais.
- La fraction de seconde, c'est le moment où on comprend qu'on va mourir. Chaque personne y réagit à sa manière. Il y en a qui jurent et qui se mettent en colère. Il y a ceux qui soupirent et se préparent à mourir la gueule ouverte. D'autres crient.
- Voyager, comme évasion, ça marche.
- Dans un monde tout bleu, il n'y a plus de couleur.
- A Rome, on fait comme les Romains.
- On observe, on essaie de comprendre, on s’accommode, on accepte.
- Si on met les pieds à Bali, à Kho Phan Ngan, à Koh Tao ou à Borocay, l'arrivée de hordes de touristes est inévitable. Aucun moyen de dissimuler l'endroit au Guide du routard, et une fois dedans, le compte à rebours est commencé pour l'apocalypse.
- La seule manière pour que les choses se fassent, c'est de se lancer et de les faire.
- Chaque boss a sa technique ; si on pige sa technique, on tue le boss.
- Donnez et l'on vous donnera : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde : car on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
- Faire collection de souvenirs ou d'expériences était mon but premier quand j'ai commencé à voyager.
- Je voulais connaître l'extrême pauvreté. Cela me semblait un passage nécessaire pour qui voulait se montrer intéressant et plein d'expérience.
- Ce qu'il y a de drôle quand on est face à la mort, c'est qu'on a pas peur. On est même plutôt calme. Vigilant, bien sûr, mais calme.
- Je sentais l'odeur de la pourriture. Elle planait sur Hat Rin comme les puces de sable pullulaient près des touristes, attirées par l'odeur de sueur et de lotion solaire sucrée.
- Quand on voit quelqu'un marcher lentement vers soi, les yeux au sol, on sait qu'il y a du nouveau.
- On est toujours déçu par ce qui devrait nous rassurer.
- Ne cherche pas un grand coupable. Il faut comprendre, un endroit comme celui là, tous les endroits comme ça, on ne peut pas les protéger. Je m'en suis rendu compte quand Jed est arrivé. Le mot était lâché, d'une façon ou d'une autre, et après ça ce n'était plus qu'une question de temps... le cancer est de retour, pas de remède, virulent comme tout... et il est en phase terminale.
- Je ne t'ai jamais promis autre chose que le Vietnam et seulement parce que tu me l'as demandé. Et puis il s'est trouvé que tu voulais la plage aussi. Mais si tu avais pu avoir le Vietnam et garder la plage, ça n'aurait plus été le Vietnam.
- C'est ça le plus beau. Le fait que tu ne savais pas, c'était aussi le Vietnam. Ne pas savoir quand laisser tomber, être coincé dans une lutte qui était perdue d'avance.
- J'ai toujours pensé que k'euthanasie était un acte charitable. Mais je n'ai jamais imaginé que ce serait si marrant.
- Je vais bien. Je fais des mauvais rêves, mais je n'ai plus revu Monsieur Duck. Je joue sur des jeux vidéo. Je fume de la dope de temps en temps. J'ai mon regard de GI. J'ai plein de cicatrices. Ca sonne bien ça. J'ai plein de cicatrices.
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