lundi 12 décembre 2011

Le Petit Prince

  • Les grandes personnes ont toujours besoin d'explications. 
  • Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. 
  • Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin... 
  • Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais : « Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu'il préfère ? Est-ce qu'il collectionne les papillons ? » Elles vous demandent : « Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ? » Alors seulement elles croient les connaître. Si vous aux grandes personnes : « J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit... » elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire : « J'ai vu une maison de cent mille francs. » Alors elles s'écrient : « Comme c'est joli ! » 
  • C'est triste d'oublier un ami. 
  • Il me croyait peut-être semblable à lui. Mais moi, malheureusement, je ne sais pas voir les moutons à travers les caisses. Je suis peut-être un peu comme les grandes personnes. J'ai dû vieillir. 
  • Quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil... 
  • C'est tellement mystérieux le pays des larmes. 
  • Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les hommes sont des sujets. 
  • Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner. 
  • Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un véritable sage. 
  • Pour les vaniteux, les autres hommes sont des admirateurs. 
  • Les vaniteux n'entendent jamais que les louanges. 
  • Quand on veut faire de l'esprit, il arrive que l'on mente un peu. 
  • On ne connaît que les choses que l'on apprivoise. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. 
  • Le langage est source de malentendus. 
  • On ne voit bien qu'avec le cœur. 
  • Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. 
  • On est jamais content là où on est. 
  • Les enfants seuls savent ce qu'ils cherchent. 
  • Qu'il s'agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible. 
  • Il faut bien protéger les lampes : un coup de vent peut les éteindre... 
  • Les hommes, ils s'enfournent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu'ils cherchent. Alors ils s'agitent et tournent en rond... 
  • La poulie gémit comme gémit une vieille girouette quand le vent a longtemps dormi. 
  • C'était doux comme une fête. Cette eau était bien autre chose qu'un aliment. Elle était née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l'effort de mes bras. Elle était bonne pour le cœur, comme un cadeau. 
  • Les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur. 
  • Ce qui est important, ça ne se voit pas...